C’est un défi personnel, un défi avec l’entreprise. Sur le coup, c’est physiquement difficile, mais le après... Nous sommes allés voir les arbres de l’an dernier et quand on voit le résultat, c’est tellement satisfaisant. Ça donne vraiment une petite fierté.
— David Lamontagne, directeur des opérations pour Ta peau, Ton fruit
C’est en discutant avec la MRC de Maria-Chapdelaine et le parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean que les endroits ont été choisis.
La fondatrice de Ta peau, ton fruit, Amélie Fortin, explique qu’elle et son conjoint, et associé, préféraient poser un geste par eux-mêmes, près de chez eux. Ils auraient bien pu faire affaire avec une entreprise de reboisement, ou encore, donner des fonds de certaines ventes à la cause, mais ont décidé de faire autrement.
« On aurait pu faire affaire avec une compagnie, comme plusieurs le font dans le domaine des cosmétiques. Mais, souvent, ces arbres-là sont replantés quelque part au Canada, ce qui est super, mais ils ne sont sûrement pas plantés directement dans notre milieu. On trouvait donc ça le fun d’avoir une valeur ajoutée, chez nous », note-t-elle.
La nature a bien évidemment un rôle important à jouer avec l’entreprise de cosmétiques qui offre des produits à base du fruit régional du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le bleuet. Et toutes les occasions sont bonnes pour poser des gestes pour l’environnement que ce soit la plantation d’arbres, l’utilisation de matériaux d’emballage recyclés, le choix des produits locaux, et plus.
Croissance
Depuis sept ans, Ta peau, ton fruit élabore une gamme de produits faits à partir du petit fruit bleu, dont la cueillette vient tout juste de commencer.
« Ça se passe super bien. On continue notre travail. L’été, pour nous, c’est sûr que c’est le fun, parce que c’est le mois du bleuet et c’est super inspirant pour nous. C’est là où notre petit fruit vedette se fait récolter. On va souvent dans les champs et tout. En plus, plein de belles choses s’en viennent », se réjouit la fondatrice.
L’équipe travaille au développement de points de vente, à son rythme. Si elle en dénombre plusieurs dans la région, l’entreprise aimerait accroître davantage son marché et compter plus de points de vente ailleurs dans la province.
Source : L'article est paru sur le site du journal le Quotidien le 14 juillet 2023. Vous pouvez retrouver l'article ici.