Une explosion de bombes de bain de La Fabrik partout en province

En affaires, il faut constamment se renouveler et propulser de nouvelles idées. Le couple propriétaire de La Fabrik, Valérie Arseneault et Stéphane Bouchard, l’a bien compris. Leur nouveau joujou, des bombes de bain pour enfants avec un jouet caché à l’intérieur, est distribué dans 150 points de vente à travers le Québec.

L’idée a germé dans la tête de Valérie, l’artiste du duo, pendant la pandémie. Son concept existait déjà pour ses bijoux Humanity. Les clientes peuvent acheter une bombe de bain avec un collier ou un bracelet caché à l’intérieur. «Je voyais mes filles qui aimaient vraiment regarder des vidéos où on voit des enfants qui déballent des boîtes et j’avais aussi en tête un coco Kinder, alors tranquillement, la bombe de bain pour enfant m’est venue en tête. Je voulais aussi jouer avec l’imaginaire.»

Ses enfants ont servi de cobayes pendant quelques mois. «Une fois, entre autres, j’avais testé un dinosaure et quand ma fille est sortie du bain, elle était teintée en vert! J’ai travaillé fort pour que mes couleurs ne tachent pas les enfants et le bain», rigole Valérie.

Le produit est offert à la boutique de la rue Racine à Chicoutimi depuis deux ans et, au cours des douze derniers mois, les commandes ont afflué en grand nombre, si bien qu’il y en a maintenant partout au Québec. «On vise Toronto. On aimerait avoir doublé la production dans un an.» La Fabrik offre également à des organisations sportives la possibilité de vendre les bombes de bain pour des campagnes de financement.

Le couple a acheté un local à côté de la boutique La Fabrik pour y installer la petite manufacture. En y entrant, ça sent bon et la bonne humeur règne. Il faut savoir que c’est devenu une histoire de famille, la fabrication de bombes de bain.

«Ma mère, ma belle-mère et ma marraine sont avec nous. On est toujours à la recherche d’employés, mais c’est plutôt difficile à trouver, alors on les a sorties de leur retraite», blague Valérie. La femme d’affaires et Stéphane s’empressent d’ajouter qu’ils sont chanceux de les avoir.

Pour le design des petites boules et formes de toutes sortes, l’entrepreneure travaille en équipe avec Khawla Regaieg, une jeune femme de la Tunisie, graphiste de formation, qui a beaucoup d’expérience dans la vente et les marchés. «Khawla met aussi la touche finale sur chaque pièce en ajoutant les yeux ou des brillants.»

S’ils ont beaucoup de plaisir avec leur chaîne de fabrication, Valérie Arseneault avoue qu’il a fallu faire un investissement de plusieurs dizaines de milliers de dollars. «C’est comme si on avait une deuxième entreprise. Ça génère de bons revenus, mais pour l’instant c’est encore le début.»

Un début avec environ 15 000 bombes de bain vendues au cours de la dernière année.

Source : L'article est paru sur le site du journal le Quotidien le 18 novembre 2023. Vous pouvez retrouver l'article ici.