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Un vendredi complètement déjanté au 15e Festival des Bières du Monde de Saguenay - Chambre de commerce et d'industrie Saguenay-Le Fjord

Un vendredi complètement déjanté au 15e Festival des Bières du Monde de Saguenay

Nul ne sait si c’est la venue d’Alaclair Ensemble, du beau temps ou tout simplement la soif des gens du Saguenay qui a généré un raz-de-marée de plusieurs milliers de visiteurs vendredi à la zone portuaire de Chicoutimi. Une chose est claire cependant: le Festival des Bières du Monde de Saguenay a connu l’une de ses plus grosses soirées des dernières années.

En début de soirée, le centre-ville de Chicoutimi était bondé. C’était un vrai défi de se stationner. Dans les allées, sur le site du festival, les gens se marchaient sur les pieds. Des têtes, il y en avait à perte de vue. La nouvelle configuration du site, tel que l’avait envisagée Chantal Boivin, la directrice-générale de l’événement, a grandement su dynamiser la soirée.

Sur la scène aménagée en bordure du boulevard Saguenay, Alaclair Ensemble a semé l’hystérie. Dès les premières pulsations envoyées par le collectif de hip-hop québécois, les quelques centaines de spectateurs attroupés pour prendre part aux festivités se sont mis à danser, ont laissé leur énergie suivre celle des protagonistes en performance devant eux.

De vibrants morceaux comme Tikissons WokeSauvetage, La Famille, Splash ou bien Montagnes russes ont réchauffé les festivaliers, qui étaient de plus en plus nombreux à embarquer dans le délire totalement assumé du quatuor de chanteurs. Grâce à un bon bain de foule bien dansant, les héros du spectacle ont allumé la flamme des spectateurs et la fête s’est mise à s’intensifier.

Une ascension énergique

Entre quelques-unes des chansons signées Alaclair Ensemble, Claude Bégin, un membre à part entière du groupe, a esquissé des transitions en musique bien contrastantes à la sonorité offerte par les siens. À grand coup d’Éric Lapointe avec Mon Ange, de Bruno Pelletier avec Le temps des cathédrales ou bien de Céline Dion avec My hearth Will go on, le plus chevelu du groupe en a fait bien rire plus d’un par ces petits absurdes écarts à l’univers musical du groupe.

Il a fallu attendre 21 h 30 pour que le paroxysme de la performance d’Alaclair Ensemble soit atteint. Les gens dans la foule l’attendaient avec impatience. Ils l’ont eu. La fameuse chanson Ça que c’tait a démarré et tout d’un coup, on a senti le monde s’arrêter, dans le stationnement de la zone portuaire de Chicoutimi du moins. Tous les festivaliers se sont recroquevillés en attendant le fameux coup de 808 qui marque le début du vers d’oreille.

Une fois cette vibration livrée, les âmes sur le parquet goudronné se sont déchaînées. «Tu pensais que c’était ça que c’était, mais c’était pas que c’était», ont-ils tous scandé à l’unisson. Collectivement, les gens se sont mis à danser, à imiter le mouvement des chanteurs sur scène. C’est un vrai moment de folie qui a été partagé par les quelques centaines de personnes qui s’étaient attroupées pour assister à la performance de la formation hip-hop.

Après l’interprétation de son succès incontestable, les membres d’Alaclair Ensemble ont plané et continué de s’amuser avec la foule. En parallèle, un tout autre univers, celui des Johnny’s, des chansonniers bien réputés de la région, coexistait. Les moins férus de hip-hop se sont beaucoup plu dans la performance du binôme. De Bryan Adams à AC/DC, le duo a fait la démonstration d’un répertoire bien vaste, mais surtout bien maitrisé. Tout ça a permis aux gens de s’ambiancer.

La table était mise pour le DJ. La soirée Hip-Hop Musique Plus a finalement commencé. Avec quelques bières dans la cravate, les festivaliers, encore très nombreux sur le site, ont fait la fête jusqu’à très tard vendredi, et ce, au rythme de la nuit.

Source : L'article est paru sur le site du journal Le Quotidien le 19 juillet 2024. Vous pouvez retrouver l'article ici.