Nouvelles
Un nouveau CPE pour les étudiants et employés de l’UQAC et du Cégep de Chicoutimi - Chambre de commerce et d'industrie Saguenay-Le Fjord

Un nouveau CPE pour les étudiants et employés de l’UQAC et du Cégep de Chicoutimi

Un tout nouveau CPE verra le jour d’ici septembre 2025 sur le terrain du Cégep de Chicoutimi. Ce sont 100 places en garderie que le CPE Campus des lutins devrait offrir, en priorité aux étudiants et employés du collège ainsi que de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Le centre de la petite enfance sera situé dans le boisé Val-Lombrette. Il représente un investissement de 4,8 millions de dollars partagés entre le ministère de la Famille et les deux établissements d’enseignement.

Le CPE Campus des lutins est un projet qui a rallié toutes les parties, qui le préparent depuis maintenant deux ans. Sandra Larouche, directrice générale du CPE.BC des lutins, qui s’occupera de la nouvelle installation, affirme qu’elle est fière de voir le dévouement autant du personnel du Cégep de Chicoutimi que de l’UQAC face à l’aboutissement de ce projet.

«Tout s’est bien enligné pour que ce soit un très beau projet pour les familles de la région […] C’est un projet où tout le monde a participé, tant au niveau des efforts que du financier. Tous avaient beaucoup d’intérêt», explique Mme Larouche lors d’un entretien avec Le Quotidien.

Les besoins sont grands

Un CPE était attendu et fortement demandé par les deux établissements d’enseignement supérieur. Les besoins sont grands pour des places en garderie autant du côté des étudiants que du personnel.

L’idée, avec ce nouveau CPE, c’est non seulement d’enlever un stress sur les épaules de la population étudiante, mais également de favoriser la création d’un milieu de vie uni sur le terrain des deux campus situés à quelques mètres l’un et l’autre.

La population ne sait pas toujours qu’il y a de nombreux services ou installations auxquels elle peut avoir accès sur les sites des établissements scolaires. Le CPE permettra donc d’attirer petits et grands sur les campus.

On veut créer un environnement où les gens vont venir. On peut même espérer que les enfants qui vont venir proche de l’université, proche du Cégep, que ça devienne un incitatif pour qu’ils veuillent y aller plus tard, pour aller chercher les compétences qui se donnent dans nos établissements.

—  André Gobeil, directeur du Cégep de Chicoutimi

Des opportunités d’apprentissage

Autant du côté du CPE que des écoles, tous pourront bénéficier de la proximité entre les installations. Les instigateurs imaginent déjà des projets où des étudiants pourront faire profiter de leur savoir-faire aux petits.

«Au-delà de juste avoir une installation, quelque chose qui est intéressant c’est la possibilité d’y contribuer avec les expertises et les compétences du collège et de l’université», poursuit M. Gobeil.

Les tout-petits pourront aussi se servir de ce que les campus ont à offrir.

«Prenons la forêt nourricière, par exemple, qui compte plus de 1200 plans. Les jeunes pourraient aller goûter et apprendre ce qu’ils peuvent goûter, en plus de connaître quelques noms de plans qu’il y a», se réjouit Ghislain Samson, qui ajoute que les possibilités sont infinies.

Échéancier

Jusqu’à maintenant, le projet avance bien. La charge du projet, la préparation du terrain et la décontamination du sol sont maintenant chose du passé. Prochaine étape: la première pelletée de terre, prévue le 17 juin.

L’ouverture du CPE devrait donc se faire en septembre 2025, si tout se passe comme prévu. La priorité sera accordée aux employés et aux étudiants des deux établissements d’enseignement supérieur. S’il reste des places, elles seront ouvertes à la population générale.

«Le CPE aura aussi une visée éducative et quelques places seront priorisées pour des enfants qui ont des besoins particuliers, comme des enfants en situation de handicap, puisque nous avons des équipes d’éducatrices spécialisées qui pourront les accompagner», souligne Mme Larouche.

Le recrutement d’éducatrices va bon train, confirme Mme Larouche qui s’y concentre depuis plusieurs mois. Le CPE.BC des lutins compte plusieurs installations et il n’y a pas pour le moment de manquement au niveau du personnel. Afin de pouvoir offrir toutes les places disponibles, le CPE travaille continuellement sur le recrutement. Du recrutement à l’international pourrait d’ailleurs être fait.

«On pense que de beaux projets comme ça, ça va attirer la main-d’œuvre», estime Mme Larouche.

Les modalités pour réserver une place ne sont pas établies et seront communiquées lorsqu’elles seront mises en place.

Source : L'article est paru sur le site du journal le Quotidien le 2 juin 2024. Vous pouvez retrouver l'article ici.