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Rio Tinto veut renforcer les digues de son ancien site de résidus de bauxite à Laterrière - Chambre de commerce et d'industrie Saguenay-Le Fjord

Rio Tinto veut renforcer les digues de son ancien site de résidus de bauxite à Laterrière

Rio Tinto souhaite renforcer les digues de l’ancien site de résidus de bauxite de Laterrière, qui n’est plus utilisé depuis 36 ans. Une carrière temporaire doit être aménagée sur place dans le cadre des travaux.

Le site est situé dans un secteur éloigné en forêt, à l’ouest de Laterrière et au sud d’Arvida.

Cet ancien site de résidus de bauxite a été utilisé de 1968 à 1988 pour entreposer les résidus miniers issus du processus de transformation nécessaire à la fabrication de l’aluminium dans les installations d’Arvida.

Les travaux envisagés se sont retrouvés parmi les dossiers du conseil d’arrondissement de Chicoutimi, mardi, à l’hôtel de ville de Saguenay. Rio Tinto a déposé une demande afin d’opérer une carrière temporaire sur ses terrains, à proximité du site.

Les digues des bassins qui composent le site seront renforcées en «adoucissant la pente afin de rencontrer les exigences des normes applicables en matière de sécurité de ces sites», peut-on lire dans la résolution qui a été présentée.

Des correctifs à apporter

Les élus ont donné leur aval à la demande de Rio Tinto. La carrière doit avoir une superficie de près de trois hectares. Elle permettra à l’entreprise d’utiliser la pierre qui se retrouve sur place pour renforcer les digues, a précisé le conseiller municipal Marc Bouchard.

«Il y avait des correctifs à faire par rapport aux pentes des bassins et ainsi de suite. Et pour éviter de transporter de la pierre sur des longues distances, il y avait de la pierre disponible sur leur site. Ils ont demandé un permis temporaire pour concasser de la pierre, mais pour leur seule utilisation personnelle pour corriger des pentes de bassin de résidus miniers qui sont là», a-t-il précisé en entrevue.

L’ancien site d’entreposage de bauxite de Laterrière a une superficie de 11 000 hectares, selon des informations contenues dans un procès-verbal du Comité de bon voisinage Laterrière, datant de 2019. Il avait alors été question pendant cette rencontre de la réhabilitation du site, qui vise ultimement à restaurer le milieu.

La période nécessaire pour la réhabilitation était alors estimée entre 10 et 15 ans. Rio Tinto a précisé de son côté mardi en après-midi que le site fait toujours l’objet de travaux et d’études. La date du début des travaux de renforcement de l’ancien site n’a pas été précisé.

Bâtiment des Sœurs du Bon-Pasteur : des commerces et services autorisés

L’ancien bâtiment des Sœurs du Bon-Pasteur au centre-ville de Chicoutimi pourra accueillir des commerces et différents services, en plus de sa conversion en logements abordables pour des étudiants du Cégep à Chicoutimi.

Le projet, mené par la firme Immeuble MCJR et l’entreprise Domaine Saguenay, des divisions du Groupe Alfred Boivin, avait été annoncé en mai.

Lors de la séance de mardi, les élus de Chicoutimi ont autorisé une partie des nombreux usages demandés par les promoteurs du projet.

Des commerces de proximité, de vente au détail, des restaurants, un bar ou encore de l’hébergement touristique pourraient par exemple se retrouver dans le vaste édifice de la rue Bégin, qui est divisé en trois sections.

Le Comité consultatif d’urbanisme de Saguenay s’était auparavant penché sur la demande des promoteurs, a expliqué sa présidente, Mireille Jean.

«« Vu que c’est un bâtiment quand même intéressant, avec une belle structure, un historique, un patrimoine, on a étudié toute la liste qui avait été demandée. Et il y en a certains qu’on a dit: "OK, ça, ça aurait de l’allure de le garder là, et ça permettrait aux propriétaires de revitaliser et d’utiliser ce bâtiment-là à bon escient" »», a-t-elle indiqué en entrevue.

Les commerces ou les services qui pourraient s’y retrouver n’ont pas encore été déterminés, a précisé Sophie St-Gelais, d’Immeuble MCJR, lors d’un entretien téléphonique.

Cinquante logements qui étaient déjà aménagés et qui avaient été rénovés dans les dernières années sont prêts à accueillir des étudiants cet automne. Des travaux devront ensuite être réalisés pour ajouter une cinquantaine d’autres appartements abordables.

Illumination du pont de Sainte-Anne

Lors de la séance, le président de l’arrondissement, Jacques Cleary, est également revenu sur la deuxième phase des travaux du pont de Sainte-Anne qui visent à illuminer la structure, en prévision du 350e anniversaire de Chicoutimi en 2026.

«C’est un éclairage qui va vraiment être dynamique. On va pouvoir changer de couleur, si on veut, tout dépendamment des événements», a-t-il précisé.

Repeindre le pont n’est toujours pas prévu, en raison des coûts. «Il ne sera peut-être pas plus beau le jour, mais il va être pas mal plus beau le soir!» a-t-il lancé, avec humour.

Source : L'article est paru sur le site du journal radio-canada le 16 juillet 2024. Vous pouvez retrouver l'article ici.