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L’UQAC au cœur d’une série documentaire sur le parasport - Chambre de commerce et d'industrie Saguenay-Le Fjord

L’UQAC au cœur d’une série documentaire sur le parasport

L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) recevait de la grande visite, mercredi, dans ses installations sportives. Une équipe de tournage pour une série documentaire était venue constater l’enseignement de la pratique inclusive du sport qui s’y fait depuis plusieurs années.

Manon Bordeleau, chargée de cours dans le programme d’études en éducation physique et intervention pédagogique en sports, avait l’aide de parathlètes de haut niveau pour présenter la matière prévue pour son cours.

Yannick Sévigny et Marie-Eve Croteau, des membres de l’équipe Québec de hockey sur luge, et Samuel Larouche, un étudiant à la maîtrise de l’UQAC qui a fait des compétitions internationales d’athlétisme en fauteuil roulant, entre autres, présentaient les rudiments de leur sport aux enseignants en éducation physique de demain.

Cette activité annuelle, « inclusive parce qu’elle met tout le monde sur le même niveau », de dire Manon Bordeleau, a piqué la curiosité d’une équipe de tournage qui provenait du Nouveau-Brunswick.

La série qu’elle tournait se déclinera en quatre épisodes d’une heure, du préscolaire au postsecondaire, et sera animée par la journaliste à la retraite Sophie Desautels, dont la fille Mathilde est atteinte du trouble du spectre de l’autisme.

« L’idée derrière ça, c’est d’aller rencontrer des gens dans les écoles, des directions d’école, des enseignants, des professeurs, des parents et des élèves pour parler de projets d’inclusion scolaire qui fonctionnent bien. C’est un peu pour dire que ce n’est pas facile, ce n’est pas encore tout à fait intégré dans la pensée des gens, mais nous, on va présenter des exemples de personnes qui ont réussi », explique Mme Desautels.

À Chicoutimi, c’est l’exemple de Samuel Larouche qui sera mis en lumière. Celui qui est aussi chargé de cours à l’UQAC est qualifié de précurseur dans le monde de l’inclusion scolaire au niveau universitaire, ayant pavé la voie pour plusieurs personnes qui allaient le suivre.

La série, réalisée par Julien Cadieux, sera diffusée sur TFO et sur Ami-télé.

Sensibiliser les étudiants

En dehors des caméras et de la perche de son qui se trouvaient dans le Pavillon sportif, l’objectif de la soirée était d’initier les étudiants de l’UQAC à différents parasports.

Le stade du Pavillon sportif, divisé en deux, permettait aux apprentis athlètes de s’exercer au basketball ou encore au tennis en fauteuil roulant, tandis que d’autres faisaient le tour de la piste de course aussi en fauteuil. À quelques pas de là, dans l’aréna, des équipes de hockey sur luge avaient été formées.

Les mentors de ces sports, dérivés d’un autre, avaient un message commun. Les parasports sont des disciplines qui peuvent s’adresser à tous ceux qui veulent les pratiquer.

Sur la différence entre le hockey et son cousin qui se pratique sur luge, Marie-Eve Croteau a simplement résumé la situation en disant qu’« un se pratique assis et l’autre debout ».

Yannick Sévigny, lui, voulait rappeler qu’il ne faut pas nécessairement être en situation de handicap pour rejoindre la compétition.

« Nous, à Team Québec, avoir un handicap n’est pas nécessaire pour entrer dans l’équipe. N’importe qui qui adore ce sport peut le pratiquer à notre niveau », a-t-il affirmé, citant plusieurs exemples de personnes qui se sont démarquées en hockey sur luge.

Source : L'article est paru sur le site du journal Le Quotidien le 14 septembre 2023. Vous pouvez retrouver l'article ici.