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21 chaires de recherche actives à l’UQAC - Chambre de commerce et d'industrie Saguenay-Le Fjord

21 chaires de recherche actives à l’UQAC

La recherche se porte mieux que jamais à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Mardi matin, huit nouvelles chaires ont été présentées et l’institution d’enseignement en compte maintenant 21 actives.

Une rencontre, animée par le vice-recteur à la recherche, à la création et à l’innovation, Mohamed Bouazara, avait été organisée au centre social de l’UQAC.

Trois nouvelles chaires de recherche du Canada (CRC) s’ajoutent aux six déjà actives, pour un total de neuf – sur une possibilité de 11 postes pour l’UQAC. Il s’agit des projets d’Issouf Fofana, sur le vieillissement de l’appareillage rempli d’huile installé sur les lignes à haute tension, de celui de Simon Girard, en génétique et en généalogie, et de celui de Myriam Ertz en technologie, durabilité et société.

Des professeures de l’UQAC ont aussi obtenu des bourses du Fonds de recherche du Québec (FRQ), soit Catherine Laprise, pour la Chaire de recherche en santé durable, et Laureline Chiapello, pour la Chaire de recherche en économie créative et mieux-être. Dans ce dernier cas, il s’agit d’ailleurs de l’obtention de la première chaire pour le NAD-UQAC.

« Deux chaires du Fonds de recherche du Québec, c’est nouveau pour nous », s’est réjoui le vice-recteur à la recherche, à la création et à l’innovation.

Trois nouvelles chaires de recherche institutionnelles ont aussi été présentées, pour un total de 10 actives, soit la Chaire institutionnelle de recherche en matériaux antigivre innovants (CIMAGI), de Gelareh Momen, la Chaire institutionnelle de recherche en cyberdéfense et protection des données personnelles (CybPro), de Fehmi Jaafar, et la Chaire multidisciplinaire de formation et de recherche dans un contexte de valorisation des perspectives autochtones dans l’enseignement supérieur, de Danielle Rousselot et Érik Langevin.

Et pourquoi est-ce si important de pouvoir compter sur des chaires de recherche? « Parce que les retombées, par la suite, c’est l’impact sur la société, ajoute-t-il. […] Pour l’université aussi, c’est important. Toutes ces chaires ont besoin d’étudiants de deuxième et de troisième cycles, soit à la maîtrise, soit au doctorat. Et pour financer ces étudiants, il faut avoir un budget, donc justement, ces chaires viennent en support recruter ces étudiants et des professionnels de recherche, des assistants, des techniciens, tout ce dont on a besoin au-delà des infrastructures et des laboratoires. »

Un sentiment partagé par le recteur, Ghislain Samson, qui a exprimé sa fierté de célébrer « la recherche, la création et l’innovation à l’UQAC ».

« La recherche, c’est assez compliqué à définir, mais une université sans recherche, ce n’est pas une université. Donc, la recherche fait partie de la tâche professorale. La recherche permet de développer de nouvelles connaissances, la recherche permet d’avancer comme société. On dit souvent que la recherche permet de résoudre des problèmes. La technologie permet d’avancer et de trouver des solutions à des enjeux. Alors, pour moi, l’université est là pour poursuivre », a exprimé M. Samson, avouant que l’une ses tâches préférées, alors qu’il était professeur, était l’accompagnement des étudiants à la maîtrise ou au doctorat.

« La recherche permet d’alimenter son enseignement, et l’enseignement m’amenait à avoir de nouvelles questions de recherche. »

Source : L'article est paru sur le site du journal le Quotidien le 25 octobre 2023. Vous pouvez retrouver l'article ici.