Verre Lime parmi les meilleurs restaurants de l’année au Québec

Le restaurant Verre Lime, situé sur la rue Racine à Chicoutimi, a reçu l’une des plus prestigieuses distinctions de la gastronomie, lundi soir, alors qu’il a été nommé dans les catégories restaurant et du sommelier de l’année lors du gala des Lauriers de la gastronomie québécoise. Le chef de La Cuisine, David Janelle, a aussi été nommé pour le prix du chef de l’année.

«On est vraiment contents, ça fait un peu plus d’un an qu’on a ouvert et on ne s’attendait à recevoir une nomination dans deux catégories. C’est l’une des plus grosses reconnaissances qu’on peut avoir au Québec en gastronomie», a mentionné Jean-Philippe Reid, co-propriétaire et sommelier du restaurant.

Depuis six ans maintenant, les Lauriers de la gastronomie québécoise désignent les meilleurs professionnels des métiers de bouche. Si à ces débuts, l’organisme se concentrait davantage sur les établissements dans les secteurs de Québec et Montréal, depuis quelque temps, les régions sont de plus en plus sollicitées, ce qui rend la distinction encore plus grande.

«On est au côté de neuf grands noms de la cuisine québécoise, et c’est quelque chose qu’on ne croyait pas possible au début», ajoute le sommelier, qui compte entre 700 et 750 bouteilles de vin pour une centaine de références.

C’est certainement grâce à la cuisine actuelle et créative de la cheffe Emmy Plante, où le partage est mis de l’avant, que le restaurant a réussi à se tailler une place parmi les plus grands. Un exploit d’autant plus grand que, comme le souligne Jean-Philippe Reid, les défis sont plus importants en région, notamment à cause du bassin de main-d’œuvre qui est réduit.

«Ça ne nous donne pas de montant, mais ça nous apporte de la visibilité et la reconnaissance de notre milieu. Le but, c’était d’être capable de se démarquer au Saguenay, et, avec La Cuisine, on est deux restos qui avons fait notre marque», ajoute-t-il.

Liste d’attente

Verre Lime est tellement victime de son succès et prisé qu’il y a parfois des listes d’attente pour pouvoir réserver une table. C’est que le restaurant ne compte que 45 places assises, et seulement une grande table pour les groupes.

«C’est vrai que c’est difficile de se trouver une place à la dernière minute. Pour deux personnes, c’est plus facile, mais pour les gros groupes, il faut réserver plusieurs semaines à l’avance, admet Jean-Philippe Reid. On préfère avoir moins de gens et prendre soin de notre monde.»

Il est persuadé que cette distinction renforcera le succès du restaurant, même si l’équipe ne cherche pas à tout prix à remplir davantage son établissement. «On s’attend quand même à avoir plus de monde. Les gens au Saguenay ont envie de bien boire, de bien manger et de passer un bon moment. Notre métier, ça ne s’invente pas, et on essaie de le faire le mieux possible», conclut-il.

Source : L'article est paru sur le site du journal Le Quotidien le 26 mars 2024. Vous pouvez retrouver l'article ici.